Outils pratiques pour sa propre déconstruction
L’exercice du miroir inverse Chaque matin, pendant une semaine, regardez-vous dans le miroir et posez-vous cette question : “Si je n’avais peur de rien, que ferais-je aujourd’hui ?” Notez les réponses. Les patterns qui émergent vous indiqueront vos vrais désirs.
La technique des 5 pourquoi
- Face à une situation qui vous frustre, demandez-vous “pourquoi” cinq fois de suite :
- Pourquoi est-ce que je me sens coincée ? Pourquoi ai-je peur de changer ?
- Pourquoi cette peur est-elle si forte ?
- Pourquoi est-ce que j’accorde tant d’importance au regard des autres ?
- Pourquoi ne me fais-je pas confiance ?
Le journal de déconstruction
Chaque soir, écrivez :
- Une croyance que j’ai remise en question aujourd’hui
- Une petite action que j’ai faite pour moi
- Une peur que j’ai affrontée (même toute petite)
- Une chose pour laquelle je me félicite
La visualisation du moi futur
Fermez les yeux. Imaginez-vous dans 5 ans, épanouie, alignée avec vos valeurs. Comment êtes-vous habillée ? Où vivez-vous ? Que faites-vous ? Qui vous entoure ? Cette femme future, que vous dirait-elle aujourd’hui ?
Quand la déconstruction devient reconstruction
La beauté de la déconstruction, c’est qu’elle n’est pas une fin en soi. C’est un passage. Un tunnel parfois sombre, mais qui mène toujours vers plus de lumière. Suzanne Kouadio, 45 ans, nous confie : “J’ai mis deux ans à déconstruire 20 ans de conditionnement. Deux ans à désapprendre qui j’étais censée être pour réapprendre qui je voulais devenir. Aujourd’hui, je ne regrette rien. Même les moments difficiles. Ils m’ont menée à moi.” Car c’est bien de cela qu’il s’agit : se retrouver. Retrouver cette petite fille qui rêvait grand avant qu’on lui dise que ce n’était pas raisonnable. Retrouver cette adolescente qui avait des idées folles avant qu’on lui explique que ce n’était pas possible. Retrouver cette jeune femme qui voulait changer le monde avant qu’on lui apprenne à se contenter de sa place.
Le courage de l’imperfection
Déconstruire pour mieux se reconstruire, ce n’est pas devenir parfaite. C’est devenir vraie. C’est accepter que notre chemin ne ressemble à aucun autre, que nos cicatrices font partie de notre beauté, que nos fêlures laissent passer la lumière. Alors oui, c’est effrayant. Oui, c’est inconfortable. Oui, parfois on a envie de faire demi-tour. Mais de l’autre côté de cette peur, il y a vous. La vraie vous. Celle qui n’attend que votre permission pour exister pleinement. La question n’est plus “Ai-je le droit de changer ?” La question est : “Ai-je le droit de ne pas essayer ?” “La chenille croit que c’est la fin du monde. Le papillon sait que c’est juste le début.” Et vous, êtes-vous prête à déployer