Il passe des jours et des nuits,
Et nous semblons ne pas être tout ouïe.
Nous nous laissons entraîner par la vindicte populaire humaine,
Qui nous rend inhumaines.
Nous restons les premières à clamer haut et fort que nous méritons Respect,
Mais sommes les dernières à qui nous accordons ce Respect.
Et je vois déjà vos visages non convaincus des lignes ainsi écrites,
Mais regardons-nous dans une glace et observons nos phrases toutes faites dites:
« Ma sœur, si on t’a frappée c’est toi qui a cherché »
« Ma fille si on t’a violée, c’est ta robe décolletée »
» Mon amie, s’il t’a insultée c’est toi qui l’a attaquée «
» Elle a eu ce qu’elle mérite «
Femme, comment traites-tu ainsi la femme,
Femme, pourquoi tant de dureté envers la femme,
Femme, victime et « bourreaux » de la femme,
Il y a des jours où pour ces dires, nous devons avoir honte d’être femme
Il y a des nuits où être femme est une souffrance de notre âme ;
Sommes-nous si insignifiantes,
Ne méritons-nous pas, toute ensemble d’être confiantes.
Il y a demain, et demain être femme peut porter un nouveau visage
Il y a ce soir et tout peut prendre un nouveau virage,
Femme, c’est de toi que ça dépend,
Femme, c’est de toi que tout se répand
Il ne te reste que des mots
Il ne te suffit que d’un saut
Juste une parole, rien qu’un pas
Rien qu’une voix, juste un « clap »
Pour une femme, pour toi femme
Femme, soyons UN pour la femme…
Femme, seule ta voix apaise les cœurs meurtris de femmes.
Femme…juste toi pour les autres Femmes